Qui sommes-nous ?

    
Ensemble depuis l'adolescence nous voyageons depuis nos 17 ans et notre première grande expédition à, euh, Paris. À 30 ans maintenant et 45 pays visités, cet appétit insatiable de découvrir plus, parcourir plus, apprendre plus et rencontrer plus, ne cesse de nous remettre en question.

La proximité et la diversité de l'Europe, couplées avec le voyage en voiture et les facilités administratives (no visa) en ont fait notre continent de prédilection... pour l'instant. Continent qui nous étonne encore à chaque déplacement, avec tant de richesses culturelles et de sites naturels remarquables dans un si "petit" espace :).

Les 2 seules années de notre vie d'adulte sans voyage(s) furent celles des naissances de nos 2 enfants. Et comme il n'est pas possible de voyager avec eux en permanence sans perdre notre rythme libre, rapide, et sans logistique tel que nous le voudrions, nous sommes amenés à tester d'autres modes de voyage en attendant... Car il n'y a jamais de bon moment pour partir, c'est à nous (et à vous !) de toujours le saisir.


Et pour les photos, c'est sur Instagram ou le site dédié.



Pourquoi voyager ? (F.A.Q.)

Aussi riches que soient les récits, blogs et documentaires, rien ne remplace de voir le monde avec ses propres yeux. C'est la seule solution pour appréhender le temps, la taille, l'espace, les odeurs, les sons, l'histoire, le rythme des choses. D'en capter toutes les dimensions, ce qu'un texte ou une image ne peuvent permettre. A condition bien sûr de le faire en indépendant, avec une curiosité aiguisée, et une inflexible volonté de recevoir et comprendre.

Chaque voyageur y trouve ses raisons, ses buts. Ailleurs permet de se retrouver, sans les artifices du quotidien ; de relativiser et de prendre ses distances avec beaucoup d’événements, qui deviennent des détails ; de s'éveiller, de prendre conscience, confiance aussi, en soi, en l'autre, et de faire bouger les convictions et les préjugés.

Loin d'être un trou sur un CV, le voyage offre une expérience irremplaçable, et permet aussi, un peu, de fuir une pression sociale qui entrave, écrase.

Quelle pression sociale ?

La pression sociale qui n'a d'autre but que de nous faire acheter un bien immobilier surévalué avec un crédit sur 25 ans ; ou acquérir un statut qu'envierait notre voisin et dont serait fière une grand-mère ; ou voudrait "par sécurité" nous faire cotiser pour une retraite improbable dans 40 ans, "par sécurité" nous enfermer dans un emploi pour prévenir toute transgression dans le fil d'une existence qui doit être "stable".

Une pression sociale qui a l'argent comme moteur, la carrière comme seul objectif, la surconsommation comme loisir, le culte de l'apparence comme religion, et la destruction de la nature comme conséquence.

Donc vous êtes des bobos hippies écolos ?

Pas vraiment. Parce que nous ne croyons pas à l'écologie politique. Et l'ouverture d'esprit qui nous caractérise - on l'espère - correspond à une classification libérale, tout comme le laissez-faire que nous prônons, définitivement capitaliste. C'est peut-être ce qui nous conforte dans notre idéal d'être des citoyens du monde, de ne compter que sur nous-mêmes, et de constater que si l'épanouissement de l'homme peut passer par des arts de vivre diamétralement opposés, il y a toujours des valeurs universelles et des rêves communs à respecter et à partager.

Faut-il donc partir pour être heureux ?

Non. Le bonheur n'est pas au bout du chemin, le bonheur est le chemin. Il est avant tout intérieur. Si vous n'êtes pas heureux ici, il y a de fortes chances que vous ne le serez pas "là-bas". Comme le dit Lao Tseu (dans le Tao Tö King) :


"Si tu attends des autres ton épanouissement, tu ne seras jamais comblé.
Si ton bonheur dépend de l'argent, tu ne seras jamais heureux.
Sois content de ce que tu as, réjouis-toi de la réalité telle qu'elle est.
Quand tu comprends que rien  ne manque, le monde entier t'appartient.

Le lourd est la racine du léger.

L'immobile est la source de tout mouvement.
Ainsi le maître voyage tout le jour sans quitter sa demeure.
Aussi splendides soient les vues, il reste sereinement en lui-même.

Nous modelons de l'argile pour en faire un vase,

mais c'est le vide au-dedans qui retient ce que nous y versons.
Nous clouons du bois pour en faire un maison ,
mais c'est l'espace intérieur qui la rend habitable.
Nous travaillons avec l'être, mais c'est du non-être dont nous avons l'usage."


Okay, le dernier paragraphe n'a pas trop de rapport, mais il me restait de la place à côté de Didi (les tintinophiles, levez la main !), et c'est un de mes favoris. Et c'est aussi dans le Tao Tö King que l'on trouve un des meilleurs conseils pour voyageur : "Un bon voyageur n'a pas de plans fixes et n'est pas tendu vers l'arrivée". Et ouais.

A ce sujet, d'autres lectures à conseiller ?

Pour continuer sur la spiritualité, Le Bonheur selon Confucius et le Dhammapada sont aussi nos livres de chevets. Concernant les guides, National Geographic a notre préférence pendant le voyage : bien illustrés, complets, compacts, et vendus à un prix correct. Au niveau culturel, c'est Gallimard qui fait des choses intéressantes, dans ses collections "Encyclopédies du Voyage" et "Bibliothèque du Voyageur". Lourds et onéreux, ils sont peu pratiques à emporter, mais idéal pour l'avant/après. Je ne vais pas parler du Guide du Routard, Petit Futé, et Lonely Planet : tout le monde connait, et à l'usage il est toujours préférable de varier les plaisirs et de comparer directement en librairie.

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