Voyage #7 : Dubaï (Mars 2010)


Dubaï. L'anti-Islande. La domination de l'Homme sur son territoire, ses défis permanents, ses rêves, sa démesure. Pourquoi faire ? "Et pourquoi pas", répond Mohammed ben Rachid Al Maktoum, émir de Dubaï, "si je peux l'offrir à mon peuple". Quelque soit l'impact écologique, quelques soient les conditions de travail des immigrés indiens, pakistanais et bangladeshis, Dubaï, le paradis des expats, avec ses 90% d'étrangers (dont beaucoup de westerners), et l'exposition universelle de 2020 qui doublera son parc hôtelier, veut tout, ne semble avoir peur de rien.

Cette démonstration de force durera le temps qu'elle durera, une Babylone éphémère ou une toute-puissance durable qui réussira sa conversion, comme tente de le faire Abou Dhabi avec Masdar. A l'image de la Burj Khalifa et de ses 828 mètres, Dubaï s'élance dans le ciel. Fait-elle comme Icare ? Peut-être. Mais quoiqu'on en pense, et en laissant ses scrupules au placard, cette corne d'abondance en plein désert, alimentée par les pétrodollars et ses zones franches, est une expérience unique. Expérience dont le flot de loisirs et de divertissements, du ski aux parcs aquatiques, du désert aux centres commerciaux en effervescence, ne pourra qu'émerveiller le plus blasé des bipèdes.

En été, les températures avoisinent les 50°C. C'est en hiver, quand le thermomètre n'affiche "qu'entre" 25 et 35°C que les touristes affluent le plus, et que les hébergements sont les plus chers. De toute façon, tout y est climatisé, abribus inclus. Concernant les hôtels, malgré quelques auberges de jeunesse et logements bon marché, l'offre est pour l'instant concentrée sur le luxe, mais les prix peuvent sembler raisonnables - et se faire surclasser est plutôt facile, surtout hors saison. Le coût de la vie est relativement bas : alimentation, transports (taxi), Dubaï reste une destination accessible.



7 CHOSES A NE PAS MANQUER A DUBAI
  1. Burj Khalifa, les fontaines à ses pieds (Baba Yetu !), et le Dubaï Mall. Un quartier "centre du monde", pour une sensation que seul Times Square nous avait offert jusqu'à présent.
  2. Atlantis. Le resort, en plus d'être un merveilleux hôtel, propose un parc aquatique terrible ("Aquaventure"), un aquarium géant avec des galeries sous-marines, un centre commercial, 1,5 km de plages, et 21 bars et restaurants. Un Titanic sur une palme artificielle, à voir une fois dans sa vie (avant le tsunami ?).
  3. Jumeirah. Du complexe Madinat Jumeirah, au Burj Al Arab. Le parc aquatique Wild Wadi, et plus loin, les plages, pour prendre du recul (au sens propre).
  4. Faire du ski, après avoir fait ses courses à Carrefour, au Mall of the Emirates.
  5. Bur Dubaï, le quartier populaire. De chaque côté de Dubaï Creek, de nombreux points d'intérêts : le Dubaï museum et Bastakiya, le quartier historique, et les souks de Deira (parfums, or, épices, poissons...).
  6. Le district de Dubaï Marina, du centre des buildings au bord de mer.
  7. Du 4x4 dans le désert. Parce que lors d'un voyage comme ça, le bilan carbone, on n'est plus à ça près...